Arrivée de Raïto

Le vent faisait virevolter les feuilles rougeâtres récemment tombées des arbres. Certaines de ces feuilles tombaient lentement et gracieusement sur le sol, formant parfois un tas difforme au pied d'un arbre ou au milieu de la route. Les arbres, à présent dénudés, se dressaient ici et là, attendant patiemment le retour du printemps et du beau temps, afin de revoir leurs magnifiques parrure verte formées de ce feuillage si envoûtant. Les hommes eux, devaient attendre quelques mois avant de pouvoir sentir de nouveau l'odeur douce des fleurs et l'air pur procuré par les feuilles d'arbres. Le froid arrivait à grand pas et la pluie, qui était pourtant habituelle au pays de l'eau, effrayait un peu les habitants de Kiri, qui espèraient pouvoir passer un hiver tranquille. La météo, plus grand ennemi du pays de l'Eau, était durant cette periode très instable et l'on était pas à l'abri d'une tempête monumentale. D'ailleurs, les nuages commençaient à camoufler légèrement l'astre solaire, qui fournissait chaleur et lumière. Le ciel à présent assombri, l'on pouvait présager une bonne averse...
Le temps avait donc décidé de me faire faux bon... Le vent s'était arrêté et ç présent les orages grondaient, préparant la pluie, dangereuse et imprévisible. Il fallait que je rentre rapidement car, même si j'étais courageux et que la mort ne me faisait pas peur, je n'aimais pas quand le ciel était si menaçant. Les nuages étaient devenus très noirs et les premières gouttes d'eau tombèrent devant moi, comme pour me prévenir que j'allais passer un sale quart d'heure.Soupirant, j'accèlerai ma cadence de pas, afin de ne pas arriver mouillé jusqu'aux os au village. J'étais seul sur le chemin du retour et seul mes pas rapides brisaient le silence de mort qui régnait. Une goute attenirt alors sur mon épaule, m'annonçant tristement que je n'avais pas été assez rapide.

*Pffff J'vais encore attraper froid... Vraiment pas de pot!!*

Je me mis alors à courir. La pluie devint au fil du temps très violente et mes habits, à présents imbibés d'eau, semblaient beaucoup plus lourd qu'il y avait quelques heures. Je sentais que j'étais bientôt arrivé mais à un tournant je fus intrigué par une voix masculine. Je m'arrêtai brusquement afin d'écouter leur discussion. Caché derrière un arbre j'écoutai attentivement l'homme qui parlait. Apparement il discutait avec un autre homme. Je me penchai pour mieux les voir et une chose me frappa : les deux interlocuteurs avaient un bandeau rayé, celui des nuke-nin. Ils parlaient doucement et je n'entendais pas ce qu'ils disaient mais ils ne m'inspiraient pas confiance. N'écoutant que mon envie de sang, je sortis de ma cachette armé de Masamune, ma fidèle épée. D'un geste de la main, je tranchais le bras du premier ninja. Le deuxième, sans que je m'en aperçoive, avait fuit au moment où il m'avait vu. Soupirant, je regardais le corps de l'homme à qui j'avais coupé le bras. Ce dernier, allongé sur le sol, agonisait. Pris de pitié par lui. Le lui enfonçai mon épée dans la gorge, coupant ses cordes vocales et tranchant son oesophage. Un cri inaudible sortit de sa bouche au moment où je retirai mon katana. J'essuyais un peu de sang sur ses habits, à présent tachés d'un mélange d'eau de pluie et de sang. Je repirs alors ma route, puisque c'était mon but. Le reste du trajet ennuyeux et pluvieux se passa sans encombres et arrivé devant la porte, j'étais trempé et épuisé. Deux gardes patientaient sous l'arche de l'entrée, espérant désespérément que les derniers ninjas de Kiri reviennent au village. A ma vue, les gardes sourièrent et je m'avançais lentement vers eux. Je n'avais pas rangé Masamune au cas où des ennemis arriveraient et la pointe du katana était encore taché de sang frais

"Raïto Shinaya, Jounin de Kiri. Je demande la permission d'entrer au village, histoire de faire mon rapport et sécher un peu."

Ma voix sombre et froide résonna dans la plaine, couverte par le bruissèlement de la pluie tombant à pierre fendre sur les roches qui formaient le sol et les remparts du village

Le temps passe, Momochi Zabuza passe son temps dans les plaines brumeuses de son village. Cela lui rappelle le temps où de son plus jeune âge il massacrait des douzaines de shinobis en s’en sortant indemne ; notamment son examen ninja qui fut un vrai massacre. Mais sa nostalgie lui faisait inconsciemment perdre son temps inutilement. Et lorsqu’une goutte vint s’écraser sur l’herbe, le Mizukage décida de se rendre dans son bureau personnel car il savait qu’il avait un nombre incommensurable de dossiers à classer bien que ça lui déplaisait plus qu’autre chose. Il quitta donc les lieux et passa par les ruelles de son village afin de perdre un peu plus de temps pour travailler moins. Au lieudit la pluie tombait à allure régulière mais cela n’empêcha pas les marchands de continuer leur commerce qui attirait un bon nombre de gens malgré le temps chronique de Kiri. Le Kage décida qu’il avait perdu assez de temps comme ça ; il reprit donc sa route jusqu’à sa tour d’un pas plus rapide. Arrivant au pied il rencontre quelques gardes qui le saluèrent, tous sans exception, par respect envers leur chef. Il leur répondit sans y prêté plus attention que ça et continua de monter les escaliers pour arriver dans son bureau, se trouvant au sommet. Mais à peine arrivée dans son bureau un garde Juunin essoufflé lui demanda si il faut laisser entrer Raïto Shinaya.

"Laisse-le rentrer il a adhérer depuis peu au village de Kiri. Je pense qu'il va venir faire son rapport en plus. Bon moi je dois travailler un peu alors va l'autoriser à entrer au lieu de rester planter là à me regarder dans le blanc des yeux."

J'attendais patiemment que l'on me donne la permission d'entrer au village. Les deux gardes, prêts à se défendre s'il le fallait, me regardaient d'un air ahuri, comme si j'étais un démon venu de la forêt. C'était vraiment pathétique de voir ces ninjas pleins de doutes et incapables de prendre des décisions d'eux mêmes. En effet, quelques minutes plus tôt, un des garde s'était rendu à la tour du Kage afin de lui demander si j'avais l'autorisation d'entrer au village. Il était parti il y avait de cela quelques minutes et moi je devais patienter comme un idiot devant les portes, sous la pluie battante si familière au pays de l'eau. J'attendais avec impatience de retrouver la chaleur de mon logement et surtout, j'espèrais que l'on me confie une mission dangereuse, de préférence dans un pays autre que celui de l'eau. Ce n'était pas que je n'aimais pas cet endroit, c'était surtout que le climat était vraiment insuportable. Certes pour des gens qui habitaient depuis toujours au village ou même dans le pays la pluie et le vent ne les gênaient pas mais moi qui avait grandi à Konoha j'avais connu les longues périodes de soleil et la légère brise matinale, certes rafraichissante mais moins terrible que les bourrasques de vents qui peuplaient Kiri. Attendant encore et toujours un messager qui n'arrivais pas, je plantais mon épée droite dans le sol et me mis immobile, les bras le long du corps et les mains reliées devant moi, comme pour effectuer des mudras. Je fermai les yeux et commençai à malaxer mon chakra. C'était une manière de se détendre et de s'entraîner. De plus, je pouvais me perdre dans mes pensées sombres et sanguinaires. Seulement cette fois, le premier souvenir qui remonta à la surface, c'était celui de mon premier jour à Kiri. C'était ce jour où j'étais passé de vagabond à ninja du village. Je m'en souvenais comme si c'étais hier...

Citation :

Je me souvenais de ce jour... Il pleuvait exactement comme aujourd'hui, mais ça ne m'avais pas tant dérangé, car j'étais avec Celia et Nagini.... Maintenant, les temps avaient changés : j'étais devenu sans coeur. La raison m'étais connue : Nagini était maintenant mort depuis 1 ans et demi et Celia avait disparue à la mort de son père. J'espèrais qu'elle était vivante, et que je la verrais un jour...

Je sortais de mes rêves lorsque le fameux messager arriva. M'autorisant à rentrer. D'un pas rapide je pénêtrais dans le village afin de me rendre au bureau du MizuKage, histoire de lui faire mon rapport.