Dans les plaines de Kiri[libre]

Rinji ne se faisait maintenant plus aucune illusion, il n'arriverait jamais à retrouver sa mère. Il ne savait même pas à quoi elle pouvait bien ressembler. De plus, l'aide que lui procurait son village dans cette quête etait pratiquemment nulle. Il était rejeté, rejeté par tous ces gens qui le croyait indigne de confiance depuis son retour au village. Là aussi il ne se faisait plus aucune illusion, ce n'est pas en restant l'un des favoris du Mizukage qu'il gagnerait l'affection des autres Juunins de son village.
Il allait faire avec, apres tout, si quelqu'un avait un problème, Rinji se ferait un plaisir de le regler de la plus rapide des manieres : la mort. Il detestait qu'on se moque de lui, et encore plus qu'on l'ignore. Il se sentait étouffé, privé de liberté.

C'était un matin comme les autres à Kiri, le vent soufflait, les rouleaux s'écrasaient un à un sur les rochers, déclanchant un bruit reposant. Comme à son habitude, la brume recouvrait le ciel du village, donnant l'impression que celui ci se trouvait dans un endroit protegé, protegé par cette épaisse couche de brume.
Rinji s'était levé de bonne heure, et justement, c'était dirigé vers les plaines brumeuses qui entourait le village caché de Kiri no Kuni. Avec sa combinaison de combat rouge traditionelle, Rinji semblait être une tache dans le paysage si apaisant qu'étais celui des plaines.
Voila ce qu'étais Rinji : une tâche, un intrus, du moins il en avait l'impression, quelle était véritablement sa raison de vivre. Personne ne s'interessait à lui pour ce qu'il était, on ne s'attardait que sur sa puissance.
L'unique chose qui reussissait à l'arracher de son ennui était la mort. Même si il ne voulait pas l'avoueur, au fond de son esprit, Rinji savait qu'il allait mal tourner, il en était tellement persuadé qu'il faisait tout pour les autres s'en rendent compte, et essaye enfin de le comprendre.

Rinji n'était, pour tout dire, pas de bonne humeur ce matin là. L'envie de mautre semblait devenir de plus en plus grande, mais il se retenait, ne serait-ce que par respect pour son village.
Il cherchait à se debarasser de ses pensées malsaines, sans succés. Il avait bien compris que cela ne servait à rien, mais il s'obstinait, comme une mouche qui essaye désesperement de sortir de la toile de l'araignée.

Il était là, au milieu des plaines, allongé dans l'herbe encore humide recouverte de rosée. Il regardait le ciel, avec un regard aussi vide qu'un puit sans fond. Il s'ennuyait, qu'allait il faire de sa journée ?
Il se rappella le temps où il avait encore des élève Genin, où il avait encore des gens à son écouté, encore des gens qui le portaient ne serait-ce qu'un petit peu dans leur coeur.
Il se leva, il ne pouvait pas sombrer dans des souvenirs aussi stupide et insignifiants que ceux-ci. Il devait se reprendre. Il marcha en direction du village, le soleil commançait à se lever, et l'heure du repas n'allait pas tarder à arriver.

Le Mizukage venait de se faire déranger inutilement par un garde qui ne connaissait pas encore Raïto Shinaya. Il l’envoya le laisser entrer dans le village et commença à regarder les rapports de missions ; afin de donner des récompenses en fonction de celles-ci. Le temps passait peu à peu et les piles de documents se réduisaient de plus en plus lentement, au même rythme que la pluie qui s’abattait depuis un moment maintenant sur le village. Puis finalement, au bout de quelques minutes le temps a finalement tourné, laissant apparaître la brume habituelle de Kiri. Le temps très sombre n’affaiblissait pas le démon Zabuza qui avait pour mœurs de se fondre dans cette atmosphère crainte par la plupart des shinobis car il avait une aisance remarquable de camouflage et de détection dans cette brume dans laquelle il se dissimulait. Mais il ne s’y cachait pas vraiment selon les principes ninjas ; il arrivait à assassiner ses victimes si violemment de front, et en combat, tant bien même qu’il n’aurait pas l’avantage, le destin de celui qui s’opposerait à lui, n’aurait que le sort que lui réservera Kubikiri Houcho.

Dans les plaines de Kiri[libre] Zabuza10

Au bout de deux bonnes heures de travail sans relâche le Mizukage trouva le moyen de faire une pause. Il devait aller donner une mission qu’il n’avait pas encore assignée à un des ninjas sur qui il comptait assez. Il prît son temps avant de se renseigné auprès d’un anbu qualifié afin de savoir où se trouvait Rinji Orogushi car son travail n’était pas des plus passionnants, bien au contraire. Cette lourde charge, ce devoir de Kage est l’un des travaux les plus durs d’un shinobi. Momochi Zabuza se rendit aux plaines brumeuses du village, l’endroit indiqué par un ninja de haut grade. Il chercha un moment puis reconnu le ninja au chakra qu’il dégageait car il le connaissait très bien. Sa combinaison rougeâtre contrastait avec le paysage verdoyant environnant. Il se dirigea calmement vers le shinobi avant de parler distinctement et clairement, une fois que ce dernier reconnut son Mizukage.

"Konbanwa, Kiri no juunin. Je viens te voir à mes heures perdues t’apporter une mission qui consiste à emmener une lettre à Suna que tu présenteras au Kazekage. Cette mission ne comporte que peu de dangers. Rassure-toi, cette lettre ne contient pas de déclaration de guerre, bien au contraire. Je te laisse disposer jusqu’à demain matin, où tu te rendras au village caché du sable et accomplira la mission."

Un Shunshin no jutsu conclut la discussion.

[Mission de rang B assignée.]

Cela faisait dejà quelques temps que Rinji marchait, en direction de Kiri. Il pouvait apercevoir les premieres habitations, malgré l'épais brouillard que recouvrait les plaines. Mais la brume ne laissait qand même place à une douce chaleur matinale berçait le visage endormi et pensif de Rinji. Lentement il s’éveillais à cette nouvelle journée qui commencerait et s’achèverait certainement dans la même routine desesperante. Secouant la tête pour se redonner un brin de motivation, il me redressa, et son allure accelera lentement.
Tout était calme… trop calme et cela procurait à Rinji un sentiment proche de l’irritation…Cela faisait plusieurs semaines que l’inactivité, le manque d’agitation, l’angoissaient fortement.

Puis, il aperçu une ombre dans le brouillard, une ombre qui lui était tres familière. En effet, elle était secondé par celle d'une épée, ça ne pouvais être que Zabuza. Il ne fallut pas longtemps pour qu'il n’entende le bruit reconnaissable de ses pas…
Etait-ce le hasard qui venait de reunir les deux hommes, ou bien Zabuza avait il quelques vhose à dire à Rinji ? Ce dernier n'en avait acune idée. Au fur et à mesure des pas, Rinji apercevais de mieux en mieux le Mizukage, jusqu'à le voir apparaître totalement. Par politesse, il laissa la parole à son vis-à-vis.

"Konbanwa, Kiri no juunin. Je viens te voir à mes heures perdues t’apporter une mission qui consiste à emmener une lettre à Suna que tu présenteras au Kazekage. Cette mission ne comporte que peu de dangers. Rassure-toi, cette lettre ne contient pas de déclaration de guerre, bien au contraire. Je te laisse disposer jusqu’à demain matin, où tu te rendras au village caché du sable et accomplira la mission."

Une mission...C'était donc ça...Rnji devrait porter une lettre au Kazekage. Autant dire que le mission n'était pas des plus passionantes, mais au moins, cela lui donnait l'occasion de voir d'autres paysages que la mer de Kiri. Le seul detail qui semblait ralentir Rinji, c'était la chaleur. Pendant se période de desertion, il avait effectivement parcoura des pays où la chaleur était insupportable.
Sans que Rinji n'aie le temps de placer quelques paroles, le Mizukage utilisa un Shunshin no jutsu. De toute façon, ce n'était pas le plus important.

Il rentra au village. Tout semblait normal. Les ombres irrégulières des arbres bordant la ruelle dans laquelle il se trouvais, dessinaient des nuages sombres sur le sol. Instinctivement je marchais dans la partie la plus lumineuse, n'explicant pas ce phénomène. Finalement, il arriva enfin au seuil de sa demeure. Apres avoir pris sa douche habituelle, et avoir fait quelqes provisions qui seraient surement utiles, il se mir en route.

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